« La voiture ne disparaîtra pas » selon un rapport sur la mobilité urbaine qui mentionne que l’on comptait un milliard de voitures sur les routes en 2012 et qu’il y en aura 2,5 milliards en 2050. De plus, on estime que la recherche d’espaces de stationnement sur rue représenterait 30 % 2 du volume total de la circulation automobile.
Nous entrons dans l’ère de la « ville intelligente », et le stationnement connecté en est un élément clé : bornes multiservices sur et hors rue, applications mobiles, réservation et paiement en ligne, reconnaissance de plaques d’immatriculation, etc. Grâce à l’avancée rapide des technologies, on peut mieux contrôler les revenus, les dépenses et améliorer la mobilité des citadins.
Les municipalités misent de plus en plus sur des politiques limitant le stationnement gratuit sur rue, et se fient souvent au secteur privé pour combler ce vide et mutualiser l’offre de places entre plusieurs sites. Les acteurs de la mobilité urbaine sont donc nombreux et l’optimisation du transport, dont le stationnement est un rouage essentiel, passera nécessairement par une collaboration plus accrue entre les principales parties prenantes :
- Politique : municipal, provincial, fédéral.
- Transport : transport en commun et de marchandises, gestionnaires de stationnement publics, institutionnels et privés, auto/vélo partage, etc.
- Acteurs locaux : associations de citoyens/de marchands, chambres de commerce, propriétaires immobiliers.
Le monde change rapidement et le Montréal du futur passe indéniablement par la mobilité intelligente. Faites-en partie.