Qualité de l’air intérieur ; Les meilleures pratiques

La qualité de l’air intérieur (QAI) est une source de préoccupation constante pour les gestionnaires immobiliers. Tant la température, les odeurs, le niveau de CO2, les moisissures et les poussières peuvent devenir un véritable cauchemar lorsque les systèmes CVAC ne font pas leur travail. Toutefois, même lorsque tout semble bien aller et que la satisfaction des occupants est palpable, il est important de demeurer aux aguets et de surveiller certains indicateurs qui pourraient laisser présager des problèmes latents.

Le nouveau programme BOMA BEST® a d’ailleurs ajouté une « meilleure pratique » aux exigences de bases que tout édifice certifié doit rencontrer. En effet la pratique #7 exige désormais qu’un plan de surveillance de la qualité de l’air intérieur soit en place dans l’immeuble ! Le plan, qui peut être spécifique à un immeuble ou général à un portefeuille, doit absolument aborder les questions liées à l’entretien préventif, la surveillance de la QAI, et la réponse aux préoccupations des occupants. De plus, le plan doit inclure de la formation pour le personnel, qui doit non seulement être en mesure d’opérer les équipements CVAC, mais aussi de s’assurer que les cibles de qualité de l’air soit atteinte.

Le respect des meilleures pratiques permet d’éviter la majorité des problèmes communs liés à la qualité de l’air. Il arrive parfois malgré tout qu’ils subsistent des doutes même si tous les paramètres sont respectés. Il peut alors s’avérer judicieux de faire appel à un hygiéniste spécialisé, afin de mener un audit de la qualité de l’air de votre bâtiment. Voici quelques paramètres que vous devriez considérer pour votre enquête !

Rédigé par Jean-Michel Champagne,
membre du comité Gestion Technique Intégrée